il y a quelques jours, le 18, cela faisait exactement 8 ans que tu m'as quittée.
Aujourd'hui, j'ai l'impression que cela fait une éternité que je ne t'ai plus serrée dans mes bras et pourtant, j'ai mal comme si c'était hier que je te disais adieu.
8 ans et pourtant, je m'entends encore te dire que si c'est trop dur pour toi de résister, tu as le droit de partir, que je me débrouillerai. J'entends encore le téléphone sonner et cette voix qui me dit "il faut venir, elle ne passera pas la nuit...". Je revois cette scène, où le prêtre dit une prière que je n'arrive pas à assimiler. Je me revois, incapable de verser une larme alors que tu es là, sans vie, dans cette chambre d'hôpital.
et puis, lundi, je suis venue avec mes deux amours mettre des fleurs sur ta tombe. Sur la maison de grand-maman du ciel, comme dit ma fille. Je suis si triste que tu ne puisses pas les voir...
désolée, j'avais besoin de dire tout cela et que qqun l"entende". J'ai parfois l'impression que lorsque le temps passe, les gens oublient que nous, on ne peut pas oublier....