A toi C.
Le lundi 11 février 2008, tu es parti rejoindre un autre monde.
Tu as choisi ce moment pour prendre du repos. Rien ne laissait présager ce départ, rien.
Tu étais un collègue, mais principalement mon ami, mon confident.
Nos sentiments étaient forts l'un pour l'autre, nous parlions de tout, de rien, de ces choses qui énervent, qui agacent, qui fatiguent, qui rendent joyeux. Nous avons tant partagé, tu m'as tant donné, tant appris.
Je me suis réveillée le matin, avec un sentiment étrange, indéfinissable. Pourtant, le lundi est "notre" jour. Seul jour fixe où on travaillait ensemble pour sûr, car tu avais un agenda surbooké, seul jour où on mangeait ensemble à midi. Ce matin-là, tu n'arrivais pas. J'ai pensé à une panne d'oreillers (tu en rêvais tellement ces derniers temps)... A midi, pas là, ça ne te ressemble pas, surtout sans avertir... Je me décide de te laisser un message sur le portable "alors, tu fais la grève ou c'est la panne d'oreillers tant attendue? Bises"... 1h plus tard, ton papa appelle et m'annonce "C. est décédé ce matin." J'y croyais pas, je l'ai fait répéter 3 x, le temps s'est arrêté. Et j'ai encore l'impression qu'il est en arrêt. Tout me fait penser à toi, à nous. Toute la semaine, j'avais l'impression que tu allais entrer dans le bureau avec ton énergie, ton sourire, ta soif de vie, et que tu allais me dire "coucou petite, c'était une blague, je suis là"...mais ça n'arriva pas.
Le vendredi, nous te disons adieu. J'ai pu te voir, te parler. La cérémonie fut à ton image, pleine de chaleur, d'espoir dans le futur, d'amour, de "gags".
Les larmes me coulent encore et encore. Je pense à nos moments si précieux, à ce que je t'ai pas dit. Je croyais avoir du temps, mais le temps a filé soudain trop vite.
Tu me manques terriblement. Tu es parti, tu as emporté un bout de mon coeur avec toi. Où que tu sois, veille sur moi. Soit la lumière que tu as été pour moi ici, soit cette étoile qui me guidera dans la nuit.
Je t'aime
A toi, pour toujours
L.