Voilà mon vécu face à ce terrible deuil.
Il s’agit de mon 1er deuil proche, très proche.
En plus d’être mon collègue de travail, il était mon ami, mon confident.
Nous avons partagé de tellement belle chose.
Le 11 février 2008, la terrible nouvelle tombe, Cédric s’en est allé.
C’est son choix, c’est la route qu’il a choisie.
Le choc est terrible, rien ne laissait présager un tel geste. Tout lui réussissait.
Son absence est une horreur. Je vis jour après jour, mais à chaque instant il m’accompagne en pensée. Je revis nos instants magiques, je ressens sa présence, ses encouragements. Il était et est toujours une force pour moi, un « pousse-au-cul ». Il me faisait me dépasser. Il avait toujours les mots justes, les mots que l’on souhaitait entendre.
Un mois déjà qu’il est parti, et mon cœur pleure toujours autant.
Egoïstement, je lui en veux d’être parti, je lui en veux de ne pas nous avoir laissé plus de temps. Je souffre de sa non-présence. Je souffre de voir le monde continuer de tourner…sans lui à mes côtés.
Je n’ai pas eu le temps de lui dire ce que j’avais à lui dire, je pensais que le temps nous appartenait…mais le temps a filé soudain trop vite.
Je me raccroche à ces petites choses qui faisaient que c’était lui, mais ses « traces » s’effilochent déjà et je hurle de douleur.
A certains moments, je m’imagine la situation comme s’il était là, je souris… puis le sourire laisse la place à la tristesse.
Je ne devrais pas être triste, je devrais accepter, c’est lui qui a décidé sa route… mais c’est dur.
Cédric, à jamais tu resteras dans mon cœur. Tu avais une place toute spéciale et tu la conserveras pour toujours!
L.